C’est parti lancez-vous !
“Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n’avoir pas réussi, c’est de n’avoir pas essayé.“
Roosevelt
L’INSEE a rendu son rapport sur l’évolution des créations d’entreprises pour l’année 2020. Surprise malgré la crise, le rebond se dessine par l’initiative entrepreunariale.
Michael Fouque
Directeur administratif et financier COGITO
min de lecture
En 2020, des chiffres records en terme de création d’entreprise
Les français se sont portés majoritairement dans la création d’entreprises individuelles.Malgré la crise économique et sanitaire, la création d’entreprise est en pleine expansion.
créations d’entreprises
microentreprises autoentrepeneur
créations d’entreprises individuelles
%
sociétés individuelles SASU ou EURL
Une hausse des créations d’entreprises à nouveau porté par les micro-entreprises.

En 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4 % de plus qu’en 2019, et ce malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En effet, lors du premier confinement, le nombre de créations a temporairement chuté, mais un rattrapage a eu lieu pendant l’été et le rythme des créations a été soutenu jusqu’à la fin de l’année.
Cette hausse est de nouveau portée par les immatriculations d’entreprises individuelles sous le régime du micro-entrepreneur (+ 9 %), tandis que les créations d’entreprises individuelles classiques diminuent (− 13 %). Et, les créations de sociétés sont stables.
Evolution annuelle du nombre de créations d’entreprises entre 2019 et 2020.
Plus précisément, les secteurs contribuant le plus à la hausse sont les activités de transports et d’entreposage (+ 22 %), le commerce (+ 9 %) et les activités immobilières (+ 10 %). À l’opposé, le nombre de créations diminue dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (− 3 %), l’enseignement (− 8 %) et les autres services aux ménages (− 1 %).
En outre, les créations s’accroissent dans la plupart des régions, excepté en Corse et en Martinique.
Hors micro-entrepreneurs, seules 7 % des entreprises ont des salariés au moment de leur création ; elles emploient alors 3 salariés en moyenne.
Les créateurs d’entreprises individuelles en 2020 ont en moyenne 36 ans. Parmi eux, quatre sur dix sont des femmes

Profil des créateurs d’entreprises en 2020

Des créateurs de plus en plus en jeunes
En 2020 comme en 2019, les créateurs d’entreprises individuelles ont en moyenne 36 ans. La part des moins de 30 ans s’accroît : elle est de 41 % en 2020, contre 38 % en 2019.
Nous remarquons qu’elle est plus élevée chez les micro-entrepreneurs (42 %) que chez les créateurs d’entreprises individuelles classiques (33 %).
Effet Uberisation ?
Tous types d’entreprises individuelles confondus, les créateurs sont les plus jeunes dans les transports et l’entreposage (30 ans en moyenne et 62 % ont moins de 30 ans).
En outre, dans l’information et la communication, les créateurs sont également relativement jeunes (33 ans en moyenne). À l’inverse, ils sont généralement plus âgés dans l’industrie (40 ans en moyenne) et les activités de services administratifs et de soutien (39 ans en moyenne).
Les femmes moteur de création en 2020
La proportion de nouvelles entreprises créées par les femmes est quasi stable depuis 2015, alors qu’elle augmentait progressivement depuis 30 ans (29 % en 1987 et 33 % en 2000). Elle reste quasi identique pour les créations d’entreprises individuelles classiques et pour les immatriculations sous le régime du micro-entrepreneur.
En outre, les femmes sont majoritaires dans la santé humaine et l’action sociale (74 %), les autres services aux ménages (71 %), l’industrie (58 %) et l’enseignement (52 %).
%
Entreprises individuelles créées par les femmes
Et du côté des hommes,
Comme les années précédentes, la part des hommes est la plus élevée dans la construction (98 %), les transports et l’entreposage (92 %) ainsi que l’information et la communication (74 %)
Le boom dans toutes les régions
En 2020, le nombre de créations d’entreprises s’accroît dans la plupart des régions . L’Île-de-France reste la région contribuant le plus à la hausse globale, avec 7 600 créations supplémentaires en 2020. Dans cette région, le premier secteur contributeur à la hausse est celui des transports et de l’entreposage (+ 9 100 créations), notamment dans les autres activités de poste et de courrier.
En 2020, 48 % des créations d’entreprises des transports et de l’entreposage ont lieu en Île-de-France. Le commerce y est le deuxième secteur contributeur à la hausse (+ 5 200 créations), notamment dans la vente à distance (+ 4 300 créations dont + 3 300 immatriculations de micro-entrepreneurs).
Par ailleurs, le nombre de créations augmente fortement dans d’autres régions :
%
LA REUNION
%
LE GRAND EST
%
LA NORMANDIE
%
LA BOURGOGNE FRANCHE COMTE
En 2020, réussir sa création d’entreprise passera par le mode déconfinement !
Chercher l’idée de création la plus proche de vous !
Tout d’abord, changez de regard sur vous vous même … cette initiative engendre une triple adaptation. C’est d’abord un nouveau sur l’entreprise. Même si vous y avez déjà le monde de l’entreprise va se relever sur un autre jour. Ensuite, c’est un nouveau sur ceux qui vous entourent et qui collaborent avec vous sur le projet.Enfin, un nouveau regard sur vous-même. C’est le moment de vous rappeler quelles sont les forces sur lesquelles vous appuyer. Soyez conscient de qui vous êtes.
Ainsi, la création de votre entreprise ne passera que par un chemin – votre engagement personnel.
Profitez de l’effet #déconfinement
La période de déconfinement apporte à chaque entrepreneur les opportunités et des perspectives pour les années à venir.
Profitez des effets de rebond qui s’esquissent dans le domaine de la création de votre entreprise.
En effet, de nombreuses aides peuvent être mises en place pour tout personne se lançant dans ce projet tels que l’ARCE
L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) est une aide financière versée à un demandeur d’emploi qui crée ou qui reprend une entreprise, ou une société. Le demandeur d’emploi peut toucher, sous forme de capital, l’équivalent de 45 % des allocations qu’aurait dû lui verser le Pôle Emploi s’il était resté au chômage pendant toute la durée légale d’indemnisation.

Pour en savoir plus

PARIS 2024 tremplin pour le sport
PARIS 2024 tremplin pour le sportLes Jeux de Paris 2024 : un tremplin pour la pratique sportive des femmes et des séniorsL'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) a...